Il y a des soleils, il y avait des lunes,
Lunes que j'étendais au fil de mes aplombs,
Il y a des merveilles, il y avait des dunes,
D'ombre et de solitudes, partout, fut l'abandon.
Il y avait un nom, désormais il y a,
Le mien, sur mes écrans et sur mes papiers bleus,
Il y avait du non, aujourd'hui sur mes pas,
Auprès d'un oui grisé comme auprès d'un aveu,
On s'étreint, on s'exalte, comme un trop plein de vie,
En a jamais assez, à clamer sa ferveur,
Et sans frein, on s’emmèle, on s'étrenne d'envies,
En morceaux savamment, tissés dans un bonheur...
Sans non.
Il y avait un vide, il y a un mélange,
Un réveil glissant comme un flot me caresse,
Aux fils d'un recueil, relié par tous ces anges,
Mes familles toujours, mes amis, mes tendresses.
Dalice.