Si je séparais l'eau sommeil
De ces véniels, plaisirs ailés
Vagabondant en l'azalée
Tranquille et promise merveille
A tout soupçon tu resplendis
Dans l'insécurité du calme
Parmi ces vagues, suçon du charme
Dans cette enfance, tu me grandis
Zèle profond, air bohémie
Cette nostalgie d'un début
De ces confins, prophète à nues
Des cimes minuscule lit
Nid du mystère dans un royaume
Bleu verse l'ombre du dédain
Poussières de rires et du matin
Triste la joie vient à tes paumes
Je croque au fruit le pépin doux
Joyeux éclat danse en courroux
Mes cœurs se serrent de t'y noyer
Lie l'aventure de vous aimer
De vous lier, j'écris le brin,
Siestes miracles, synchronie
D'un frère la sœur, pomme de vie
Je craque un jour, mignon chemin,
Séparations conciliabules
Ces réunions, mes précipices,
Je cueille un doute en myosotis
Rimant de nuit au soleil bulle
L'écran cocon pour souligner
Dans cette mer, l'allée choyée
Je te sépare de tout nuage
Tu me répares, tournant de pages
S'écrire sans fin, mot ajusté
Ton épilogue en érudit
Je t'ai tracé t'aimer à vie
Pour trois au moins, émulsionnés.
Le 29 mars 2021
Malice