Quand j'évide
La panse,
Arranchant de ma plaie
Un pansement,
Immense,
Dans cette vacuité,
Un toxique répandu,
Sur ces béatitudes,
Agaçantes,
je me rue
Lourdes
mes solitude,
Encline git cette extase
A demeurer
Aux vifs,
Chaîne,
Mes paraphrases,
A l'état incisif,
De mes corps
Sur tes dents,
Rangé dans ses tranchées,
Ces éclats grimaçants,
Justes,
Vers tes filets,
Que je vide,
j'y taille,
Pomme pierre,
Papier vie,
Dans l'oxyde j'installe,
Un grain ma poésie,
Pour bâtir
Dans ton gouffre
Parmi l'innocuité,
De ma chair,
J'en retouche
A nos indemnités
Amour,
J'en prends le prix,
Mesure tes expériences,
Aux largesses
L'envie,
Domine
Mes constances,
Si j'évide,
Elude,
Retranscris
Au travers
Ma plume à vive allure
Poursuivant tes envers,
Pour traverserser nos plaies
A la boue
Je nous jète
Et trouvant mon va tout,
Naîtra notre conquête.