Si toi

Si tu n'étais qu'en terres, conquises mes erreurs,

Danseraient sous tes plumes, un hangar avenir,

Refuge du mystère ou d'augustes désirs,

Désinences du tout pour connaitre l'humeur,

J'ai le terrain passion, la cote sentinelle,

Pour combatir mes digues, ma dignité à fleuve,

Ces peaux qui me chagrinent, beautés qui m'en abreuvent,

De ces eaux calcinées, garnison naturelle,

Si tu n'es qu'en mystères le souffle de ta peau,

Reconnait la constance en solubles saisons,

Tu mélanges tes signes à tes ondes pulsions,

Radar de tes vertiges tu remarquas ces mots,

J'ai la corne fléchie, le sentier de voltige,

Accompagne mes sangs de ses troubles insolents,

J'ai le constat habile, de mes ailes de sangs,

Chaudes et froides lignées, mes tangentes prestiges

Si toi et pourtant d'autres, matières indéchiffrables,

D'algorithmes affranchis, lettrés d'incertitudes,

Que je prenne tes pentes, à mes cimes préludes,

Si toi tu t'emmêlais à mes flaveurs d'arbres

J'aurais ces réunions, syntaxes émotionnelles,

Une équation nouvelle, synonyme d'un vent,

Mêlant dans nos embruns, le chaos de nos sangs,

Liés nos univers, au toi qui me rappelle,

Un ordre indéfini dans l’infiniment creux,

Sagesses imprudentes ou solitudes en deux,

Parties complémentaires, si toi dans notre jeu,

Tu signais mes impacts d'une berge un aveu,

Tu es l'imaginaire, je suis tes imagiers,

J'avais manqué ton train, tu as pris sur ton port,

La marque de mes mains, j'ai filé sur tes nords,

Tu as brisé ma trace, en plongeant dans mes jets,

Le brouillon de mes choix, une écriture à naître,

J'essayais mais en vain, tu as repris mes airs,

Quand j'ai coupé tes fils, tu as forgé mes vers,

Si tu n'existais pas, j'écrirais sans connaitre.