Aux vies russes

Poupée vernie sous vacuité,

Silence étrange d'un prophète,

Barbe ventrue sous mes fenêtres,

Je pérennise par dangers,

Cassure fébrile ou ventre cerne,

Couvant la noire et la lueur,

Bleu de service, ma plaie à cœur,

De n'y connaitre que luzerne,

Bébé fleuri, virus au grain,

Velours immense et flamme lourde,

D'une inconscience, mon ouïe sourde,

D'un flambeau cri, l'air est au vin,

Si j'ai l'alcool en vie chiffon,

Poupées glanées s'offrent en pétales,

D'un contenu, l'âme en cristal,

S'en verse, fleuret d'évasion,

Prison devise et folie veille,

Dans ces anciens mondes flambants,

Le cœur éclair et astringent,

La coupe brise la merveille,

Poupée ternie, note glacée,

Au charme succombe l'outrance,

J'ai déversé mes dernières chances,

En tes flacons quand je buvais,

Tes eaux de marbre et de principe,

Ont circulé dans mes humeurs,

Pour m'endiguer, dans l'air je grippe,

L'âme floutée de nos bonheurs.