Un long sommeil de fiançailles
Blancheurs étreintes parmi tes cris
Beautés de nages et de répits
Cours éclaircies dans tes entailles
Fécondes, un chant pour éclairer
L'âme inhumaine s'en galopant
Vers tes nuages foisonnant
Ecumes imberbes d'espérer
Entrailles, étendre un champ l'oiseau
S'approche en bruits, tes solennels
Eclats d'en rire, demoiselles
Mes mains parcours pour tes roseaux
Ces mots que tracent tes verdures
Vertus à éclore et à boire
Sources fidèles, chas abreuvoirs
Sur ton signal en écritures
Passent en sommeils, pousses superbes
Dans cet écrin que je ne vis
Merveille avent, vie prophétie
Poème à tendre, l'aube alerte
Frémit de soupirs, tes joies
Lois poursuivies sur tes facettes
Reflets, tes distinguées reinettes
Pommes en dimanches, poèmes états.