Jours de graves

La gravité étant tombé de mes langages,

Je boude l’œuf entrecroisé, danse sillon,

Couve l'aurore serpentine au papillon,

De mes années illusionnistes paysages,

J'attends sans âge et sans reproche un signe d'elles,

Élan coupé, tige d'un flanc étonnement,

Dans ces entailles de crayon, riait d'enfant,

L'oiseau de temps futurs étés, danses marelles,

Aux pâquerettes préférais tisser l'étoile,

Une innocence entre filée dans mes états,

Gaz d'amour ou de velours, notre pas,

Calqué au feu de ses hélices de cristal,

J'étouffe en glace et me surprends par la comète,

La pomme est d'or quand l'âme noie le niveau d'eau,

Suspends ses cris de déserrance sur mes mots,

Filée l’alcôve garantie par nos entêtes,

Captivités sur gravité, journée véloce,

Fauve placide d'illusion je te consume,

Flamme d'attendre en impatiences fleurs lunes,

Un crépuscule qui gravite sur nos noces,

Comme un soufflet pétale abscons tu nous souviens,

Dans tes dédales, ces recules avant gardistes,

Journée d'un grave et de bascules aux vents d'artiste,

L’apesanteur en souffle femme, nous soutient.